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Le 3ème pilier pour un frontalier

  • Épargner pour sa retraite en CHF

  • Optimiser ses impôts sous certaines conditions

Le 3ème pilier pour un frontalier

Si vous travaillez en Suisse, vous avez droit au 1er pilier (AVS/AI) et au 2e pilier (LPP/LAA), qui correspondent aux fondements obligatoires du système de prévoyance suisse.

 

Mais avez-vous le droit d’ouvrir un 3ème pilier ?

Oui, mais sous certaines conditions, et avec certaines compagnies uniquement :

  • il faut tout d’abord être en possession d’un permis de travail (permis B) ;

  • avoir un compte bancaire en Suisse ou en devise ;

  • et se projeter à travailler en Suisse un certain nombre d'années pour permettre la rentabilité de votre épargne.

 

Toutes les compagnies ne proposent pas de 3ème pilier aux frontaliers, nous vous conseillons donc de vous faire accompagner par un conseiller pour vous orienter vers la compagnie la plus en adéquation avec votre situation de frontalier, et voir avec vous si votre situation personnelle en permet la déduction fiscale.

 

Fiscalité du pilier 3A pour un frontalier

Si vous optez pour un 3e pilier lié 3a, les cotisations versées sont déductibles de votre revenu imposable dans la limite d’un plafond annuel, que vous soyez salarié ou travailleur indépendant sans caisse de pension. Toutefois, cette déduction n’est possible que dans le cadre d’une déclaration fiscale sous le statut de quasi-résident (au moins 90% de vos revenus proviennent de Suisse).

Fiscalité du pilier 3B pour un frontalier

Si vous choisissez un 3e pilier libre 3b, les cotisations sont déductibles uniquement sur le canton de Genève dans le cadre également d’une déclaration fiscale sous le statut de quasi-résident (au moins 90% de vos revenus proviennent de Suisse).

Imposition en sortie pour un frontalier

Au moment du retrait,  le capital d’un pilier 3A est imposé à la source en Suisse, mais à un taux « préférentiel ». L’impôt final devant être versé en France, il sera donc nécessaire de le déclarer en France puis de réclamer une rétrocession de l’impôt Suisse.

Le capital d’un 3e pilier libre n’est, quant à lui, pas taxé en Suisse. Il devra néanmoins être déclaré et imposé en France.

 

Bilan

Lors de la retraite, l’objectif des 1er et 2e piliers est d’assurer environ 60 % de votre dernier revenu. Néanmoins, ils ne seront pas suffisants pour couvrir tous vos besoins une fois l’âge de la retraite atteint. C’est l’objectif du 3e pilier. Mais ce n’est pas le seul.

Pour un frontalier, il permettra aussi de réduire votre impôt sur le revenu dans le cadre d’une déclaration sous le statut de quasi-résident, de protéger votre famille en cas de décès, et d’épargner en CHF, une valeur souvent considérée comme « refuge ».

Vous l’aurez compris, si vous êtes travailleur frontalier, de nombreux paramètres sont à prendre en compte pour savoir si le 3ème pilier est à privilégier dans votre situation.

Faites-vous conseiller par nos experts de la prévoyance spécialisés sur la situation des travailleurs frontaliers.

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